Modèle économique
Le fait de constituer un modèle économique à l’échelle de l’IR candidate OHIS est une valeur ajoutée clairement identifiée, par rapport à une situation où les dispositifs d’observation seraient isolés. L’intérêt d’une coordination structurée, portée par l’IR OHIS, est de renforcer la communauté et d’optimiser l’accès aux financements. La coordination permettra une meilleure réponse aux appels à projets, l’identification et la diversification des sources de financement, ainsi qu’une meilleure visibilité auprès de nouvelles communautés utilisatrices.
L’IR OHIS pourra répondre à des appels à projets d’envergure relativement plus importante, par rapport aux dispositifs d’observation. De par son emprise géographique, elle pourra fédérer des montants sur plusieurs CPER à la fois (e.g. ObsOcean, IF-SYS-MER, GLAZ), voire éventuellement sur des CCT (Contrats de Convergence et de Transformation) concernant les territoires ultramarins. Elle pourrait notamment répondre à des appels à projets ciblés spécifiquement pour les IR, de type FEDER, INFRADEV, PEPR (e.g. OneWater, BRIDGES, IRiMa, TRANSFORM) ou EQUIPEX+.
La coordination OHIS, par les dotations récurrente et exceptionnelles des tutelles (CNRS, IRD, Ifremer), actera les jouvences de matériel permettant de garantir les activités d’observation. La dotation récurrente dédiée à la coordination permettra le financement ciblé d’équipements critiques dépassant les capacités immédiates des dispositifs d’observation, en articulant une vision collective des besoins en matériels. OHIS pourra raisonnablement actionner la solidarité entre les acteurs, lisser les besoins dans le temps, et planifier une gestion optimisée des renouvellements. L’IR candidate OHIS aura donc une valeur ajoutée significative, en contribuant ainsi à sécuriser, pérenniser et moderniser l’ensemble des activités d’observation hauturières nationales avec une capacité bien supérieure de mobilisation de financements.
Rôle stratégique d’OHIS sur les ressources financières :
- Cartographier précisément les financements existants et les responsabilités des organismes contributeurs ;
- Établir des indicateurs clairs d’efficacité dans l’utilisation des ressources ;
- Anticiper les surcoûts liés à la transition environnementale ou à l’évolution du partenariat international ;
- Fournir une expertise solide aux organismes de tutelle pour éclairer leurs arbitrages budgétaires.